Tabernacle et Statuette de Saint Laurent
La commune poursuit son projet de restauration de la chapelle d'Espenan : après la porte, la toiture, les enduits extérieurs, le plancher du cœur, les monuments funéraires et l'allée, il nous reste les enduits intérieurs, la reprise des concessions abandonnées, le portail et .... la restauration d'un ensemble mobilier singulier situé au chevet de l'église, rendant hommage au Saint patron de l'église, St Laurent.
A noter que celui-ci est un saint, originaire de Huesca, très ancien puisqu'il est mort à 33 ans en 258 martyrisé et posé sur un grill pour qu'il ne soit consumé que peu à peu ; il était le premier des 7 diacres de l'église romaine et ayant dispensé généreusement des aumônes est aujourd'hui le saint patron des pauvres. il est aussi le saint patron des cuisiniers, des rôtisseurs, des charbonniers et des pompiers (aux côtés de Sainte Barbe).
Le tabernacle et sa statuette sont du XVIIIème siècle, témoins de l'histoire de notre village et de la ferveur de ses paroissiens. Modestes mais cependant baroques, ils se sont dégradés tout doucement et nécessitent une restauration. Il ne s'agit pas d'une vision esthétique mais bien d'une vision sanitaire : le bois, infesté, se dégrade et le plâtre et la peinture sont très abimés. Si l'on n'y veille pas, qu'en restera-t-il dans quelques décennies : quelques photos et un souvenir pour quelques habitants ? des réparations de fortune (fil de fer, papier collant , ...) le font encore tenir debout et conserver (de loin) un peu de son lustre d'antan mais la statuette a perdu déjà l'arrière de son crâne et 2 des attributs qui le distinguent : un grill rectangulaire à ses pieds et une palme, symbole du martyr dans sa main gauche. il est représenté vêtu d'une dalmatique car il était diacre et tenant dans sa main droite les évangiles.
Conscient de ces désordres, la mairie a contacté le conservateur départemental des objets religieux qui a établi un cahier des charges pour la protection et la restauration de l'ensemble. Malheureusement, contrairement au Christ de l'Eglise d'Ariès, cet ensemble n'est ni classé ni inscrit et ne peut donc bénéficier de subvention de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. La commune recherchera bien évidemment d'autres subventions et prendra sa part dans le financement de cette opération. Elle a souhaité toutefois s'attacher le concours de la Fondation du Patrimoine, tant pour ses conseils techniques et scientifiques que pour la recherche de fonds privés dans le cadre de l'organisation d'une collecte qui permette à chaque souscripteur souhaitant soutenir cette restauration de bénéficier d'un crédit d'impôt. Une première rencontre s'est tenue avec le Délégué Départemental. Un travail préalable sur l'histoire du mobilier et de l'église et sur le projet doit être conduit.
Journée internationale des femmes
De l'ombre à la lumière, les femmes ont laissé une empreinte indélébile dans tous les domaines de la société. Leur courage, leur détermination et leur ingéniosité, à l’instar des hommes mais soumises aux préjugés et principes d’éducation de leur condition, ont ouvert la voie à de nouvelles générations et ont contribué à l'évolution des droits des femmes dans notre société.
1977, 1909, 1917, voire 1857. La première Journée internationale des droits des femmes a des origines un peu troubles et tout le monde ne s’accorde pas pour lui trouver une date précise. Officiellement, l’événement «8 mars» tel qu’on le connaît, orchestré par l’Organisation des Nations unies, remonte à 1977. L’ONU, lors de sa 2113e séance plénière du 18 décembre 1972, «proclame l’année 1975 «Année internationale de la femme», puis continue dans la foulée et, deux ans plus tard, «invite tous les Etats à proclamer, comme il conviendra en fonction de leurs traditions et coutumes historiques et nationales, un jour de l’année Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale».
Voilà pour ce qui est de son histoire récente. Mais pourquoi le 8 mars ? A question simple, réponse passablement compliquée. Le premier événement qui peut lui être véritablement rattaché est la création de la Journée nationale de la femme le 28 février 1909 sur l’ensemble du territoire des Etats-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique, une journée qui sera célébrée chaque dernier dimanche de février jusqu’en 1913.
On peut évoquer aussi la Russie avec une grande grève en temps de guerre, en 1917, au cours de laquelle les femmes russes ont réclamé "du pain et la paix". Quatre jours après le début de la grève, le tsar a été contraint d'abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.
L'idée de rendre cette journée internationale est venue d'une femme appelée Clara Zetkin, militante communiste et défenseur des droits des femmes. Elle a suggéré cette idée en 1910 lors d'une conférence internationale des femmes travailleuses à Copenhague. Une centaine de femmes venues de 17 pays étaient présentes et ont approuvé sa suggestion à l'unanimité.
Dans tous les domaines, nous pouvons rendre hommage à des femmes remarquables, pionnières dans leur domaine : icône du féminisme moderne, de la résistance, de la lutte contre les oppressions (esclavage, accès à l’éducation, excision, ..), de la création artistique, de la diversité et de la recherche.
Sans hiérarchisation, un inventaire à la Prévert, subjectif et qui vise à rendre hommage à des Grandes Femmes, parfois complètement oubliées : des juristes, des artistes, des écrivains, des exploratrices, des aviatrices, des scientifiques, des résistantes, des photographes, … Des « découvreuses et des militantes » qui ont toutes ouvert des voies. Si certains noms vous sont inconnus, si vous êtes curieux, Internet vous aidera à en savoir plus !
Olympes de Gouges, Rosa Parks, Amilia Earhart, Georges Sand, Mère Theresa, Aliénor d’Aquitaine, Isidora Duncan, Camille Claudel, Anne Franck, Sojourner Truth, Marlène Dietrich, Coco Chanel, Catherine de Medicis, Anaïs Nin, Rosalind Francklin, Berthie Albrecht, Anne de Bretagne, Indira Gandhi, Gisèle Halimi, Toni Morisson, Jane Goodhall, Colette, Forence Nighthingale, Joséphine Baker, Madeleine Pelletier, Jane Airbus, Rachel Carson, Angéla Davis, Anne Franck, Margaret Sanger, Cléopâtre, Charlotte Salomon, Edith Cresson, Margaret Hamilton, Jeanne d'Arc, Alexandra David-Neel, Hélène Boucher, Marie Mavingt, Nellie Bly, Calamity Jane, Karin Switze, Ana Fischer, Ada Lovelace, Jaqueline Auriol, Elisabeth Vigée-Lebrun, Eléanor Roosevelt, Martina Navratilova, Frida Kalho, Alice Milliat, Claudie Haigneré, Marie Cassat, Louise Bourgeois, Isabella Bird, Anna Fischer, Emilie du Châtelet, Marguerite Yourcenar, Karin Schwitzer, Louise Bourgois, Lee Miller, Marie Curie, …
Plus on remonte le temps, plus le destin de ces femmes est remarquable, car la société prévoyait alors leur place dans la famille
N’oublions pas la multitude de femmes de l’ombre, portant la famille, la «maison», l’entreprise, luttant contre les préjugés, résistant aux violences conjugales et/ou sexuelles, œuvrant pour la justice et l’équité. Nous en connaissons tous !
Quelques illustrations : le logo de notre multitude, une aquarelle "des amies fraternelles affrontent la pluie et le vent", certes le parapluie est petit ! mais elles continuent d'avancer !
des femmes célèbres françaises, la venus de Lespugue juste à côté, la Liberté guidant le Peuple de Delacroix, la République nourrit ses enfants et les instruit de Daumier, Aliénor d'Aquitaine, Olympes de Gouges, Klara Zedkine, les suffragettes britanniquesen 1917 et les revndications des françaises.